PROTECTION SOLAIRE DES PEAUX FONCÉES AVEC L’ÉTÉ : LES DO AND DON’T
Top 5 des bons et mauvais réflexes liés à l’exposition des peaux noires.
Les femmes noires et métissées pensent, à tort, qu’il leur est inutile de se protéger des UV naturels. Pourtant, les Européennes à la peau mate et foncée – surtout dans les régions les plus tempérées – n’ont pas l’habitude des expositions prolongées. « Ce n’est pas parce que les peaux noires ont une capacité à prendre les UV qui est supérieure aux peaux caucasiennes, qu’elles ne doivent pas se protéger des rayons. Un geste nécessaire pour conserver son capital beauté », prévient Dominique Ruffinel, responsable de la formation Vichy. Si ce type de peau a besoin de se recharger en vitamine D, il convient aussi d’y aller progressivement, sous peine de voir apparaître des dommages cutanés. A commencer par les coups de soleil, mais aussi l’accentuation du phénomène pigmentaire (taches dues à l’acné, aux piqûres d’insectes etc.), ou encore les réactions allergiques (par manque d’habitude).
Il est donc primordial pour les peaux noires et métissées de se préserver des rayons. Les cas de mélanome – cancer de la peau dû à l’ensoleillement – sont rares chez les phototypes les plus foncés (5 et 6), mais ils ne sont pas exclus chez les carnations les plus claires. En outre, il est des produits qui ne font pas bon ménage avec le soleil, tandis que certaines routines cosmétologiques sont à exclure. Démonstration en 5 temps.
DON’T : s’exposer entre 12h et 14h
Comme pour les peaux caucasiennes, les peaux noires doivent éviter l’ensoleillement aux heures où le soleil est au zénith. C’est durant cette période que celles-ci sont les sujettes aux brûlures. Dans la mesure du possible, il est préférable de s’exposer pendant de courtes durées – à condition de se protéger – à des heures moins ensoleillées de la journée.
DO : se couvrir
La protection passe en premier lieu par le comportement. Le port d’un chapeau ou d’un turban headwrap pour protéger le cuir chevelu – qui n’est pas à l’abri d’un érythème (coup de soleil) – va s’avérer primordial pour les crânes les plus sensibles ou exposés, selon le type de coiffures arborées (tresses couchées, bantu knots etc.). Mais aussi d’un paréo ou d’une blouse légère pendant les périodes d’exposition à la plage. Idem à la ville, où il est recommandé de s’asseoir à l’ombre ou sous un parasol en terrasse, par exemple.
DO : appliquer de la crème solaire
Même en ville, il est impératif d’utiliser une protection. Et pour cause, « la moindre petite inflammation, le moindre petit bouton, laissera une trace beaucoup plus foncée sous l’effet des rayons. Si la trace est exposée de manière plus ou moins prolongée au soleil, elle va s’ancrer dans la peau et sera encore plus difficile à enlever », avertit Dominique Ruffinel. Les bases de teint et autres BB creams sont aujourd’hui toutes pourvues d’un SPF allant de 15 à 50. Il ne faut pas négliger les lèvres, qui sont elles aussi sujettes à la desquamation (phénomène résultant d’une brûlure et provoquant des sortes de pellicules fines). Il existe des sticks à lèvres dotés d’un indice protecteur. Il est par ailleurs important de nourrir et d’hydrater sa peau, avant et pendant l’exposition volontaire ou non; à cet effet, « les écrans solaires peuvent se mettre tous les jours en ville, dans la mesure où ils hydratent », explique l’expert Vichy. Mais aussi après. Un geste beauté essentiel pour réparer sa peau en profondeur après l’ensoleillement.
DON’T : s’exposer enceinte
Le cas du mélasma, dit « le masque de grossesse », va être beaucoup plus visible sur les peaux mates et métisses. Si cette affectation est bénigne, elle n’est pas esthétique et peut peiner à partir, surtout sur ce type de peaux, naturellement fragiles.
DON’T : utiliser des produits éclaircissants pendant l’ensoleillement
Une routine contre-indiquée et incohérente puisqu’il s’agit de faire subir à la mélanine – pigment coloré de l’épiderme – deux transformations diamétralement opposée : le bronzage provoqué par le soleil et le blanchiment de la peau engendré par les crèmes. Un risque de favoriser les désordres pigmentaires, en particulier l’hyperpigmentation.
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